Les quatre grands maîtres cuisiniers derrière le nouveau concept de restaurant qui fait fureur en Colombie-Britannique

Si vous avez déjà mangé dans l’un des meilleurs restaurants de la Colombie-Britannique, vous avez probablement déjà entendu parler de Robert Belcham et de ses établissements Campagnolo et Monarch Burger. Il s’est récemment associé à trois autres grands chefs canadiens pour créer un concept 4 en 1 sans pareil sur l’île Granville, dans la péninsule de Vancouver : Popina Canteen.

Nous avons rencontré notre vieil ami, le chef Belcham, pour prendre de ses nouvelles, découvrir les détails de son plus récent projet et apprendre comment il est parvenu à unir les styles de quatre chefs.

Vous possédez et exploitez deux des meilleurs restaurants de Vancouver, à savoir Campagnolo et Monarch Burger. Qu’est-ce qui vous motive à continuer à bâtir un héritage dans cette ville en y lançant votre nouveau projet, Popina Canteen?

Comme je suis un homme d’affaires, un entrepreneur et un chef, je souhaitais simplement me lancer dans un nouveau projet intéressant. Lorsque l’occasion s’est présentée avec ces trois personnes remarquables qui sont aussi de bons amis, j’ai immédiatement répondu « oui ». 

Comme vous l’avez mentionné, vous avez fait équipe avec des chefs qui se démarquent à Vancouver, Joel Watanabe, Angus An et Hamid Salimian, pour lancer et exploiter la Popina Canteen. Racontez-nous comment ce partenariat dynamique a vu le jour et ce que chacun d’entre vous a à offrir pour garantir le succès de Popina Canteen.

Angus est un chef très réputé ici à Vancouver; il a, selon moi, le meilleur restaurant thaï en ville, voire dans tout le Canada, et de loin. Il nous a tous rassemblés pour un projet de style cafétéria qui combinerait quatre concepts différents au même endroit. Au fil de nos conversations et de notre collaboration, Popina a pris la forme que nous lui avons donnée aujourd’hui, sauf que nous offrons tous le même menu.

Quelles sont vos contributions individuelles au menu de Popina Canteen?

Vous seriez surpris d’apprendre qui fait quoi sur le menu; c’est en fait très intéressant. On pourrait penser, par exemple, qu’Hamid prépare les falafels étant donné qu’il est Perse, mais c’est plutôt Joel qui s’en occupe. Comme je suis connu pour mes hamburgers, c’est évidemment mon rôle, mais j’ai aussi contribué à la salade végétalienne en élaborant la vinaigrette « green goddess »! 

Notre point commun est notre formation en fine cuisine française; nous partons d’ailleurs des principes que nous avons appris dans ce domaine lorsque nous cuisinons ensemble. Ensuite, nous faisons notre propre version des plats que nous adorons et qui font partie de nos patrimoines.

Comme vous l’avez mentionné, chaque partenaire apporte son grain de sel unique aux tables de Popina Canteen. Comment cela influence-t-il le processus d’élaboration du menu et le choix des ingrédients pour chaque plat?

Puisque nous avons tous un parcours varié dans divers restaurants, nous faisons déjà tous affaire avec plusieurs producteurs agricoles et pêcheurs. Nous avons donc dû choisir les fournisseurs selon leur constance, la qualité de leurs ingrédients et leurs prix. Peu importe celui qui disposait du meilleur fournisseur, nous nous sommes tournés vers lui sans faire de favoritisme. 

Popina Canteen est inspirée des restaurants de style conteneur, un nouveau concept à Vancouver. Quels sont les plus grands défis et récompenses associés à l’ouverture de ce type de restaurant?

La récompense est sans aucun doute le fait de rendre les gens heureux : c’est la raison d’être des restaurants que nous lançons. Fondamentalement, en tant que chefs, c’est ce que nous essayons de faire chaque jour. Nous voulons rendre les gens heureux et leur faire vivre un bon moment en mangeant bien. Notre partenariat est un autre avantage, car nous travaillons avec des personnes qui sont devenues de vrais bons amis. C’est extrêmement gratifiant.

Il peut être difficile de lancer une entreprise à Vancouver, car cette ville est plutôt hostile aux petites entreprises. En hiver, l’île Granville devient carrément une ville fantôme; cela représente un défi de plus. La satisfaction des clients constitue également toujours un défi, peu importe le type de restaurant. 

Au fond, Popina Canteen est le kiosque commercial le plus luxueux jamais vu et, avec nos antécédents, il pourrait être difficile de satisfaire la clientèle. Or, au bout du compte, c’est toujours la qualité des aliments qui détermine le succès d’un restaurant. 

L’île Granville cherche à créer un quartier de type marché et à y amplifier l’offre alimentaire de haute qualité d’ici 2040. Comment vos partenaires et vous contribuez-vous à cet objectif avec Popina?

J’aime participer à autant d’activités variées que possible. Je pense que Popina Canteen et les chefs partenaires ont beaucoup à offrir, non seulement avec ce restaurant, mais aussi en ouvrant de nombreux restaurants sur l’île Granville. Nous pouvons aussi aider à sélectionner les autres chefs qui, selon nous, auraient leur place sur l’île Granville et devraient s’y établir; des chefs qui promeuvent la cuisine locale et mettent l’accent sur l’hospitalité. 

Quel est le plan sur cinq ans pour Popina Canteen, et comment vos partenaires et vous contribuez-vous à l’évolution de la scène culinaire de Vancouver?

Popina Canteen est un concept que nous désirons voir se multiplier dans plusieurs emplacements, pas seulement sur l’île Granville, mais aussi partout dans la ville et sous différentes formes. Nous n’en ferons pas un établissement uniquement axé sur les fruits de mer, sur la crème glacée ou sur le poulet frit. Nous espérons en faire un bar, un petit restaurant, un café, un comptoir à salade, bref, utiliser la marque Poplina Canteen partout en ville pour avec une spécialité culinaire pour chaque emplacement. 

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