À la découverte de la cuisine latino-espagnole dans la capitale nationale

Née à Caracas, au Venezuela, la chef Daniela Manrique a emménagé à Montréal avec sa famille à un jeune âge, puis s’est retrouvée en Floride pour poursuivre ses études culinaires à l’Art Institute of Fort Lauderdale. Après avoir jeté les bases de sa carrière culinaire dans les meilleurs restaurants de Miami, la chef Manrique est retournée à Caracas pour décrocher sa maîtrise en administration des affaires.

Possédant une puissante combinaison de connaissances commerciales et culinaires, la chef Manrique a ensuite emménagé à Ottawa pour ouvrir et exploiter son propre restaurant, le Soca Kitchen.

 

Nous nous sommes entretenus avec la chef Manrique pour en apprendre davantage sur le concept du Soca Kitchen et sur la façon dont elle prévoit développer la marque du restaurant.

 

Vous vous spécialisez en cuisine espagnole et latine. Qu’est-ce qui vous a poussée à mélanger ces deux types de cuisine pour créer le menu du Soca Kitchen?

Mon inspiration pour la cuisine espagnole et latine du Soca Kitchen provient d’une combinaison de deux facteurs, à savoir mes origines latines et les profils de saveur que j’ai élaborés et avec lesquels j’ai joué au cours de ma formation culinaire et en restaurant.

 

Décrivez le processus auquel vous faites appel pour mettre en vedette des saveurs espagnoles et latines sur le menu du Soca Kitchen.

Lorsque je crée des plats pour le Soca Kitchen, j’aime réinventer des classiques en y mettant ma propre touche. Je veille toujours à ce que chaque plat offre un juste équilibre de saveurs sucrées, salées, terreuses, piquantes et sures. Cela me permet de préparer des plats qui me plaisent en faisant appel à de vieux et à de récents souvenirs qui cadrent avec le concept du Soca Kitchen.

 

Quel rôle les épices et les assaisonnements jouent-ils dans la mise en valeur des saveurs espagnoles et latines des plats que vous créez?

Les épices jouent un rôle de premier plan dans la cuisine espagnole et latine. Leur arôme et leur saveur confèrent une touche spéciale aux plats. Il s’agit d’ingrédients qu’on ne voit pas toujours, mais qu’on goûte indéniablement. C’est pourquoi elles forment la base de mes plats.

 

Quelles difficultés avez-vous éprouvées lorsque vous avez lancé votre style de cuisine sur la scène culinaire d’Ottawa?

Lorsque nous avons ouvert nos portes en 2014, notre menu était trop excentrique pour le public visé. Cela nous a obligés à faire quelques ajustements, à atténuer l’intensité de nos plats et à apprendre à offrir les mêmes saveurs, mais d’une façon plus subtile à l’aide d’ingrédients que les consommateurs connaissaient.

 

Vous avez récemment remporté la médaille de bronze lors de la vague régionale du Great Kitchen Party d’Ottawa. Qu’avez-vous appris dans le cadre de ce concours et que vous mettez maintenant en œuvre au Soca Kitchen?

J’adore participer à une saine compétition. C’est une excellente façon de repousser ses limites, de sortir de sa zone de confort, d’essayer quelque chose de nouveau et de se mesurer à certains des chefs les plus talentueux du Canada.

 

Après chaque compétition, j’intègre toujours une nouvelle technique ou un nouvel ingrédient au menu du Soca Kitchen. Cela me permet de rendre les choses intéressantes.

 

Comment aimeriez-vous voir le Soca Kitchen évoluer et repousser les limites de la cuisine espagnole et latine?

On s’affaire à ouvrir une deuxième succursale. Cette nouvelle succursale offrira des plats plus gastronomiques, mais les tapas constitueront toujours un élément essentiel du menu.

 




 

 


Passer au contenu principal(Skip)